Vœux et promesses de l’Euroairport pour 2019

Comme chaque année, l’aéroport organise sa grand-messe médiatique à l’occasion des vœux de Nouvel-An. Cette année l’ADRA a décliné l’invitation, car le bilan 2018 du dialogue entre les associations et la direction de l’aéroport est loin d’être positif. Dans leur ensemble, les engagements pris ne répondent pas à nos attentes.

Dans la presse on peut lire que la direction exclue d’instaurer le couvre-feu à 23h. Nous sommes donc nombreux à nous opposer fermement sur ce point avec l’aéroport.
« L’EuroAirport n’entend clairement pas supprimer les vols à partir de 23 h – le créneau horaire le plus problématique –, arguant du fait qu’un nombre important de retours survient en fin de soirée.» L’Alsace du 18.01.2019

Des vols low-cost sans limite
La direction promet toujours plus de low-cost pour des loisirs sans limites autour d’une planète en surchauffe : des vols intercontinentaux vers Montréal ou Dubaï et bientôt Abu Dhabi, Doha ou les Etats-Unis. Tout n’est qu’une question de temps. En 2030, l’Euroairport vise 15 millions de passagers.
Plus fun, plus gros, plus loin, … pour plus de bruit et de pollution.
Personnes pour freiner ces rêves fous ? Où sont les élus et décideurs responsables de notre avenir ?

Le « monde merveilleux » du transport aérien
L’aéroport génèrerait 26.000 emplois « induits ». Bien que ce chiffre ne repose sur rien de tangible, la direction persiste à l’utiliser comme outil publicitaire. Si chaque entreprise multipliait ses emplois directs par 4,1 comme le fait l’Euroairport, on atteindrait le double des emplois effectifs sur un territoire donné. Arrêtons d’opposer développement économique (emplois) et protection de l’environnement (santé) au mépris d’une vrai politique de développement durable.

Nous voulons une entrevue avec le Conseil d‘Administration
Les associations de défense des riverains de l’aéroport de Bâle-Mulhouse s’engagent depuis de nombreuses années pour la qualité de vie des habitants de la région frontalière par la diminution des nuisances environnementales dues aux activités aéroportuaires.

Depuis longtemps, nous avons investi beaucoup d’énergie dans le dialogue avec la direction de l’aéroport pour développer des solutions appropriées et durables. Néanmoins, il n’a pas été possible de progresser de façon ciblée et transparente. Les résultats ne sont pas à la hauteur de nos efforts.
Les associations de défense des riverains souhaitent faire part de leurs préoccupations et présenter leurs propositions au Conseil d’Administration ou à une délégation du Conseil.
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