Euroairport, Commission Tripartite de l’Environnement

La réunion annuelle a eu lieu le 21 novembre à l’Aéroport sous la direction du Préfet du Haut-Rhin. Des responsables économiques, des élus et les autorités politiques des trois pays y sont représentés. L’ADRA y représente les riverains français.
Cette commission est purement consultative et permet un échange d’information. Elle n’a aucun pouvoir de décision.
Voici les thèmes que l’ADRA a présenté. Ils ont été exposés en majorité l’année dernière et sont restés sans effet :
– Le repos nocturne ou couvre-feu de 23h à 6h
– Mesures pour réduire efficacement le bruit entre 22-23h et 6-7h (nouveau PPBE)
– Nouvelle étude Empa pour la suppression des boucles bruyantes et polluantes au décollage et à l’atterrissage Elbeg, Lumel, Basud
– Etude économique et d’impact environnementale de la nouvelle liaison ferroviaire (Convention d’ESPOO) et ses répercussions sur le développement de l’Aéroport, donc de l’augmentation des nuisances.
– Réalisation de l’empreinte sonore pour tous les vols sur un an.
– Etudes sur les dommages causés par le trafic aérien à la santé et leurs conséquences
– Utilité et condition d’un dialogue efficace avec la Commission trinationale et avec l’Euroairport (transparence)

Ces points ont été défendus conjointement avec les associations Schutzverband (CH) et le BISF (D) comme l’année dernière.

L’ADRA, favorable au dialogue, rencontre régulièrement la Direction de l’Aéroport et participe à toutes les commissions. Mais force est de constater :
– Les nuisances subies par les riverains n’ont pas diminué, au contraire, elles ont augmenté.
– Pas d’avancée sur les sujets traités par les riverains
– Les Commissions ne prennent pas position et ne décident rien
– Les droits des riverains se limitent à un droit de parole
– Les riverains n’ont pas une réelle possibilité d’être acteur

Au vu des maigres résultats et de la portée limitée de ces rencontres, l’ADRA et ses partenaires se demandent s’il faut continuer ainsi.

PS : le Préfet n’a pas donné de réponse à la lettre de l’ADRA du 27.01.2017.