La part des vols de nuit

FNE – UFCNA : Rapport associatif « Vols de Nuit » 01/02/2012

Extraits du rapport:
FNE et UFCNA s’unissent pour demander que des mesures soient prises à la hauteur des enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux liés aux vols de nuit et qu’en conséquence, soit mis en place de toute urgence un plan de réduction drastique et durable des nuisances aériennes sur la tranche 22h-6h.

En priorité, UFCNA et FNE demandent qu’une réduction effective du nombre de vols de nuit sur la tranche 22h-6h soit planifiée sur les aéroports dont le trafic survole des zones urbanisées pour permettre aux riverains un repos de 8 heures consécutives : celle-ci se traduira par le biais de couvre-feu total ou partiel et a minima sur les plates-formes les plus problématiques par une réduction significative du nombre de mouvements sur les tranches horaires les plus critiques, à la hauteur des enjeu sanitaires, sociaux et environnementaux. Ces déductions devront être accompagnées de mesures opérationnelles de moindres nuisances et de l’élimination des avions les plus bruyants.

Des disparités intéressantes selon les aéroports sont à prendre en compte :
– La part des vols de nuit proportionnellement au nombre de mouvements totaux sur 0h-24h en 2009 montre une stratégie préférentielle aux vols commerciaux nocturnes sur certaines plates-formes et notamment Beauvais (14%), Bâle-Mulhouse (12,5%), Paris CDG (13%), Marseille (11%), Toulouse (9%) ou encore Nantes (9%)

Part des vols de nuit (mouvements entre 22h-06h)
par rapport aux mouvements totaux (0h-24h) en % en 2010

part-vols-de-nuit-aeroport

Source : données 2010 ACNUSA

> Lire le rapport complet : FNE–UFCNA_Rapport-Vols_de_Nuit_20120201.pdf
>> Pour aller plus loin sur le site de l’Advocnar

Note : EuroAirport mars 2016 (Fluglärmkommission, FLK)
En 2015, la part des vols de nuit à Bâle-Mulhouse est passée à 9,1% (13% en 2010). Cette baisse théorique est due à l’augmentation importante des mouvements totaux de +15%. En réalité les vols de nuits ont augmentés de 793 mouvements par rapport à 2007.

Bâle-Mulhouse a un taux de trafic de nuit parmi les plus élevés, dû au modèle de développement économique du Low Cost et au Fret Express, combiné à un repos nocturne très restreint (ouverture de l’aéroport jusqu’à 24h et à partir de 5h/6h).

Compte Rendu de l’AG UFCNA du 22 novembre 2015 :
« Voilà aussi 10 ans que l’on mène le combat et les résultats sont loin d’être positifs malgré nos efforts. Il ne nous semble pas être à la hauteur de nos efforts. Ces dernières années les associations ne demandent plus la fermeture totale des aéroports la nuit mais demandent l’alignement du nombre de mouvement sur les autres aéroports européens tels que Heathrow à Londres, Schiphol à Amsterdam etc… » UFCNA