SOMMAIRE
Solidarité avec les riverains de Genève
Toute l’analyse et les critiques que l’association genevoise environnementale Noé21 fait sur le transport aérien en général et l’aéroport de Genève en particulier peut être transposé à Bâle-Mulhouse.
Lire la publication sur FB de Noé21 ci-après
Le transport aérien dans un cul de sac
Parmi tous les secteurs d’activité concernés par le Plan climat cantonal genevois et par la Loi climat fédérale, un seul d’entre eux ne bénéficie pas d’alternatives techniques permettant d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et l’urgence climatique : le transport aérien. La seule solution crédible, qui n’apporte pas de nuisances supplémentaires mais qui en diminue plusieurs, c’est une diminution du nombre de décollages/atterrissages avec un développement du ferroviaire (matériel roulant, voies et horaires) et du télétravail.
Avantages d’un aéroport à activité raisonnable
Atteindre un volume d’activité de l’aéroport compatible avec nos engagements climatiques fédéraux et internationaux entrainera des avantages bienvenus comme :
• la réduction du montant des factures de kérosène payées à des pays peu recommandables ;
• la réduction des nuisances sonores pour les riverains ;
• la réduction des émissions de gaz polluants sur la région, Cointrin est la 1ere source de pollution atmosphérique locale du canton.
Biocombustible nuisible
Si un biocombustible devait être un jour choisi et développé pour remplacer le kérosène, cela se ferait au détriment de la décarbonation nécessaire des bâtiments et des transports terrestres qui ont eux aussi ont besoin d’alternatives. L’usage de biocombustible se ferait aussi au détriment des besoins vitaux en alimentation.
Propulsion électrique immature
Selon le MIT, il faudrait multiplier la densité énergétique des batteries par quatre pour s’approcher d’une solution électrique. Le poids et le volume des batteries empêchent de faire voler des avions de ligne sur des distances intercontinentales.
Non-sens du projet de l’AIG*
Cela n’a aucun sens de préparer l’aéroport à accueillir 25 millions de passagers. C’est un investissement de l’ancien monde qui ne prend pas au sérieux la connaissance scientifique et les projections, pourtant robustes, que l’on a face au climat. Ce choix effectué aujourd’hui paraîtrait à nos descendants comme un non-sens écologique de notre génération. Le non-sens est aussi économique puisque ce projet demanderait 600 MCHF, enlevés à l’isolation des bâtiments par exemple.
Noé21 sur Facebook, 1er juillet 2025 https://www.facebook.com/noe21.org
*) AIG : centrale thermique Genilac