Harro sur le bruit nocturne

… dans le rapport 2021 de l’ACNUSA
Depuis 20 ans, l’Autorité de contrôle contribue à créer les conditions d’un dialogue visant à réduire les impacts sanitaires et environnementaux des activités aéroportuaires. Nombre de ces recommandations ont été mises en oeuvre.
RECOMMANDATION 2021/N° 1 page 11
L’Autorité de contrôle recommande la mise en place d’un observatoire national des mouvements de nuit sur les grands aéroports français.

Une réglementation trop permissive avec le bruit

« Quel que soit le lieu d’exposition aux nuisances sonores, les indicateurs acoustiques sont insuffisants et les mesures sont nécessaires pour apprécier la gêne réelle vécue au quotidien par les populations impactées. » Valérie Rozec, membre du collège de L’ACNUSA, Edito du 19.05.2021
« Rappelons avec force le scandale que constitue le fait qu’en France, pour les Cartes Stratégiques du Bruit (CSB) et les Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE), il existe bien une valeur limite pour la journée (Lden 55) mais pas de valeur limite pour la nuit alors que ces valeurs limites existent pour les trains et les usines. » Claude Carsac, UFCNA, 1.06.2021

Rappelons les recommandations de l’OMS, qui abaisse le bruit limite aérien en journée complète (Lden) à 45 dB(A) et la nuit (Lnight) à 40 dB(A).
Mais encore, « Il est de plus en plus admis qu’il faut d’autres indices de bruit pour compléter le Lden… comme les «pics sonores» engendrés par chaque survol (LAmax). Nous estimons que les différentes cartographies du bruit et les plans associés doivent prendre en compte ces nouvelles valeurs guide. » UFCNA, 24.12.2018