Pollution industrielle: sol et eau

Pollution des sols et de l’eau (PFAS)

« Polluants éternels », de nombreux sites à haute contamination identifiés en Alsace

« Surnommées les « polluants éternels », les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont des composés chimiques de synthèse ultra-toxiques. Invisibles à l’œil nu, ces molécules sont persistantes dans l’environnement et s’accumulent dans les organismes. Des vestes imperméables aux poêles anti-adhésives en passant par les emballages de fast-food, les PFAS relèvent autant d’usages quotidiens que de secteurs plus confidentiels comme la fabrication de mousses anti-incendie. Couramment utilisés par le secteur industriel depuis les années 50, ils sont à l’origine d’une pollution qui durera des centaines… voire des milliers d’années. » Rue89 Strasbourg, Axelle Auvray, 3 mars 2023.

Carte des sites de contamination aux PFAS détectée et présumée en Europe en 2016. Source LeMonde

 

Toxicologie

Certaines PFAS sont très persistants dans l’environnement, ils sont présents dans la chaîne alimentaire et s’accumulent dans le sang et certains organes de la population générale. On les retrouve quasiment partout.
Les PFAS perturbent le développement fœtal, ils peuvent augmenter le taux de cholestérol, induire des cancers, affecter la fertilité, interférer avec le système endocrinien et immunitaire.
Lire plus sur Wikipédia

 

Carte des pollutions ici et ailleurs

Depuis les années 2000, des analyses des sols et des eaux ont permis d’établir des cartes de la pollution. L’Europe compterait plus de 17 000 sites contaminés, dont plus de 2 000 à des niveaux dangereux.

Carte des sites de contamination aux PFAS détectée et présumée en Europe. Publié par LeMonde, 23 février 2023.

 

L’Alsace particulièrement touchée

En Alsace 200 sites ont été répertoriés. Certains font état d’une concentration de PFAS supérieure à 0,1 microgrammes par litre (µg/L). La nappe phréatique, qui alimente près de 80% de la population alsacienne en eau potable, est contaminée et les valeurs limites dépassées.

Voir aussi « Polluants éternels : la contamination en Alsace »
Forever Pollution Project, Le Monde, Axelle Auvray, le 3 mars 2023.

 

L’exemple de l’aéroport de Schiphol Amsterdam

Contamination par PFAS à Schiphol : menace silencieuse pour les personnes et l’environnement. Article écrit par ChatGPT, traduction en ligne. Schiphol Watch, 1.11.2023

« Polluants éternels », carte d’Europe de la contamination par les PFAS

La justice s’intéresse aux pollutions industrielles par les PFAS

« En mars, les deux industriels (Arkema et Daikin) ont également été assignés en justice au civil par la Métropole de Lyon qui espère voir appliquer le principe de « pollueur-payeur ».
Une première audience devant le juge des référés, à qui la métropole demande une expertise judiciaire pour établir clairement le rôle de Daikin et Arkema dans la contamination des sources d’eau potable par les polluants éternels, a été ajournée mardi à la demande des avocats des industriels. Elle se tiendra finalement le 28 mai.
En 2002, la préfecture a de son côté enjoint à Arkema de cesser d’utiliser des PFAS d’ici la fin de 2024. L’industriel a depuis installé une station de filtration permettant de réduire drastiquement ces rejets. »
SudOuest avec AFP, le 9.04.24

 

Pollution des eaux autour de Bâle-Mulhouse

L’ADRA fait des recherches ciblées depuis novembre 2023. Les publications de Veolia, de l’ARS en janvier 2024 et du journal L’Alsace le 27 février 2024, sont venues renforcer nos suspicions.
● Historiquement, les aéroports ont de par leurs activités pollué les sols et les eaux : voir l’exemple de Schiphol ci-dessus.
● Plusieurs sources de pollution sont identifiées sur les aéroports : poussières, hydrocarbures, résidus de pneus, dégivrants, mousses anti-incendie, fuites d’huiles et de kérozène, … Tous ces produits contiennent des PFAS
● L’Euroairport s’est mis tardivement en conformité avec le règlement de la protection des eaux : installations de recueil, de traitement et d’évacuation des eaux de surface.
● L’Euroairport a utilisé par le passé des produits polluant l’environnement.

 

Analyse des eaux souterraines aux environs de l’aéroport de Bâle-Mulhouse.

Les limites réglementaires pour l’eau potable, les eaux souterraines, les eaux superficielles et les eaux usées.
L’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) et certaines eaux souterraines (par exemple les eaux brutes pour la production d’eau potable) sont particulièrement sensibles aux pollutions par les PFAS. Dans le cas d’une pollution par des PFAS, les traitements (des eaux contaminées) doivent permettre d’atteindre les objectifs de qualité, par exemple ceux de la Directive (Européenne) n°2020-2184 du 16 décembre 2020 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH), ou Directive « Eau Potable ». Cette Directive, dont la limite de transposition par les États en droit interne était fixée au 12 janvier 2023, qui prévoit qu’au plus tard le 12 janvier 2026, les États garantissent que l’eau potable ne dépasse pas certaines valeurs limites :
• 0.1 µg/l pour la somme des 20 PFAS préoccupants,
• 0.5 µg/l pour la somme de tous les PFAS.

De plus en France, l’Arrêté du 30 décembre 2022 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des EDCH (NOR : SPRP2221010A) prévoit que depuis le 1er janvier 2023 :
• la limite de qualité pour l’EDCH pour la somme des 20 PFAS préoccupants est de 0,1 µg/l,
• la limite de qualité pour les eaux brutes DCH est de 2 µg/l
aida.ineris.fr

 

Eau du puits de l’aéroport à Saint-Louis :
Somme de 20 substances perfluoroalkylées (PFAS, limite 0,1 µg/L) : 0,39 µg/L août 2023 (L’Alsace 27.02.24). Ce puits a été fermé en octobre 2023.

Ces valeurs sont à comparer avec les mesures de l’ARS Auvergne-Rhone-Alpes, qui a fait réaliser dès juillet 2022 près de 600 prélèvements et analyses sur près de 98 ressources destinées à alimenter les réseaux d’eau potable.

L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes a surveillé en juillet, septembre et décembre 2022, les PFAS dans l’eau d’alimentation issue des champs captants de la nappe alluviale du Rhône en aval de Pierre-Bénite et jusqu’au Péage de Roussillon et de la nappe alluviale du Garon.
Voir l’évolution des teneurs en PFAS jusqu’en 2024 : Tableau résultats eau de consommation en Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Résultats les plus élevés du tableau et descendus depuis :
Le puits le plus pollué se trouve à 69360 TERNAY (Rhône) : 0,3248 µg/L le 1.12.2022. Il est descendu à 0,135 µg/L le 19.02.2024.
Le puits de Rumilly (Haute Savoie) avec 0.22 µg/L, a été fermé. Il affiche 0,001 µg/L au 13.02.2024.
En Isère, la station des Oves, commune de PEAGE DE ROUSSILLON, avait 0,3001 µg/L au 27.06.2022 et 0,0795 µg/L au 6.11.2023

« Tous les puits en Région ARA les plus contaminés ont début 2024 des valeurs autour de 0,1 µg/L et inférieures. »

Écoulement des eaux souterraines

Sur cette carte de la région de Saint-Louis, les grandes flèches montrent l’emplacement des puits de captage. Les petites flèches rouges indiquent le sens théorique d’écoulement des eaux souterraines.

Source APRONA – Ma Commune

Les différentes directions d’écoulement de la nappe indiquées sur la carte sont certainement à considérer avec circonspection, elles peuvent être soumises à des fluctuations temporaires de direction et de vitesse en fonction des précipitations, ainsi que des volumes et localisations des prélèvements.

Pour tenter de faire un lien entre la présence des PFAS dans l’eau potable distribuée et l’origine de ces polluants, plusieurs facteurs sont à prendre en considération :
– localisation et identification précise des puits
– les valeurs de concentration des PFAS les plus présents dans les eaux brutes de chacun de ces puits
– la date des analyses
– identification des molécules des PFAS quantifiées pour les relier à des activités humaines présentes ou passées.

 

Explications

Les anciens  se souviennent qu’on attribuait une pollution importante au puits de captage de l’aéroport situé à l’Est des pistes le long de la RD1281.

Jusqu’en 2017, les mousses d’extinction utilisées à l’aéroport pour les exercices d’incendie contenaient des PFAS. Jusqu’en 2015 environ, les exercices étaient pratiqués sur sol nu à un emplacement désormais occupé par le terminal cargo au Sud-Est de l’aéroport dans le périmètre de l’Aire d’Alimentation et de Captage, AAC, à moins de 300 mètres du puits Bodenwasen de Hésingue !
Qu’est devenue la terre décapée à l’endroit de la construction du terminal cargo ?

En octobre 2023, le puits de captage de « l’aéroport » a été déconnecté du réseau de distribution de l’eau potable en raison d’une pollution aux PFAS et fermé définitivement.

Cependant il est à notez que le puits de l’aéroport ne se trouve pas à proximité de l’ancien lieu des exercices des pompiers et que l’eau souterraine ne coule pas de l’ancienne place d’exercice incendie vers le puits. C’est pourquoi il serait utile de connaitre les valeurs de l’eau du puits de Hésingue, qui est au sud du terminal cargo.

L’aéroport a mis ses installations de recueillement, de traitement et d’évacuation des eaux de ruissellement tardivement en conformité. Quand ?
« Actuellement, les exercices effectués par les pompiers sont réalisés sur une surface étanche. La zone où se déroulent les essais est de plus raccordée au réseau d’eaux usées, les eaux sont donc redirigées lors des essais vers la station d’épuration de Village-Neuf » (Euroairport, Jean-Marc Dorsaz, mail du 14.12.2023)

Note sur la réhabilitation des sols : La réhabilitation des sols comprend l’excavation et l’élimination ou l’incinération hors site, le lavage des sols, la stabilisation et les confinements (y compris la mise en décharge contrôlé ISDND1 & ISDD2). Dans le cas de pollutions par des PFAS, les traitements sont souvent assez couteux, notamment lors des aménagements des sites, car l’élimination des terres excavées n’est pas facile du point de vue de la faisabilité économique.

 

Luttes contre la pollution des eaux souterraines

L’eau que nous buvons

Les élus de Saint-Louis Agglomération, SLA, responsables de la qualité de l’eau distribuée, la Sous-préfecture et l’aéroport, se sont concertés à ce sujet dès l’été 2023.
Veolia informait en janvier 2024 au sujet des PFAS dans un courrier adressé à tous les consommateurs, que :

« Ces campagnes de mesures réalisées par l’Agence Régionale de Santé Grand Est (ARS), Saint-Louis Agglomération et Veolia, révèlent majoritairement des concentrations supérieures à la limite de qualité fixée à 0,1 microgramme par litre pour chacun de ces deux paramètres dans l’eau alimentant votre secteur d’habitation.
En conséquence, Saint-Louis Agglomération et Veolia ont immédiatement engagé un plan d’actions comprenant :
– l’ajustement du fonctionnement des ouvrages de production d’eau (ADRA : fermeture du puits de l’aéroport, mélange de l’eau provenant de différents puits) ;
– un renforcement de la fréquence des analyses de qualité de l’eau distribuée ;
– le déploiement d’un laboratoire mobile ayant pour but de déterminer les solutions de traitement de l’eau efficaces et de retenir celle qui sera la plus adaptée à notre situation.
L’ARS, qui est l’autorité compétente, n’a pas énoncé à ce jour de préconisations particulières de consommation. Saint-Louis Agglomération et les équipes de Veolia ne manqueront pas de vous informer des éventuelles directives de l’ARS, dès qu’elles leur seront communiquées. »
Lettre de Veolia, janvier 2024.

Depuis janvier 2024, l’ARS publiait autour du 15 de chaque mois les teneurs en PFAS dans l’eau distribuée au robinet. Sauf qu’au moment où nous publions, soit le 28 avril, aucune valeur pour la « Somme de 20 substances perfluoroalkylées (PFAS) du mois n’était accessible.

Résultats des analyses du contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, ARS.
Dans plusieurs communes, les limites sont dépassées : pour avoir accès à toutes les mesures de chaque mois, tapez sur « Bulletins précédents ».


Mesures du 11.03.2024 de l’eau distribuée à Blotzheim :
Somme de 20 substances perfluoroalkylées (PFAS) : 0,3659 µg/L

« Paradoxalement l’eau distribuée à Blotzheim a ou avait des teneurs en PFAS encore plus élevée que le puits de l’aéroport : 0,4322 µg/L le 22.01.2024, 0,3659 µg/L le 11.03.24 (Source ARS) »

« Cette eau provient de plusieurs puits de Saint-Louis (mélange). D’où proviennent les PFAS ? Il est frappant, que les teneurs sont largement plus élevées que dans le Rhône au Sud de Lyon, où une information judiciaire pour « mise en danger d’autrui » a été ouverte en octobre 2023. »

Une recherche des PFAS systématique dans l’eau à compter du 1er janvier 2026

A partir du 1er janvier 2026, les PFAS seront intégrés aux programmes réglementaires de contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine (EDCH).
Toutefois, depuis le 1er janvier 2023, toute situation de dépassement de la limite de qualité mise en évidence doit être prise en compte. ARS Auvergne-Rhône-Alpes

En cas de non-conformité, l’ARS alerte la personne responsable de la production et de la distribution de l’eau (PRPDE), qui doit prendre des mesures de retour à la normale. L’ARS, en lien avec le préfet du département concerné, l’accompagne si besoin et assure un suivi de chaque situation de non-conformité, en réalisant notamment de nouvelles analyses. DREAL Auvergne-Rhône-Alpes

« L’ARS Grand Est tolère donc que l’eau distribuée dépasse les valeurs limites et largement supérieures aux valeurs de l’eau distribuée dans le département du Rhône (voir plus haut). »

Le puits de l’aéroport a été fermé prématurément et définitivement en octobre 2023. Sa fermeture était prévue courant 2024. Les raisons réelles de sa fermeture nous sont inconnues.

« S’agissant d’un bien commun, gérer la pollution des eaux souterraines par la fermeture d’un puits n’est pas acceptable.  Surtout, qu’en l’absence de mesures efficaces, la pollution continue de contaminer les autres puits. »

 

Mélanger l’eau des puits pour diluer la pollution

Les valeurs élevées de PFAS dans l’eau à Blotzheim ne proviennent pas du puits Kabis sis sur la commune. Blotzheim est alimenté par les puits de Saint-Louis Neuweg. Les PFAS dans cette eau proviennent des eaux souterraines qui s’écoulent du nord et d’une partie du Sundgau surélevé (donc aussi de l’aéroport).
L’eau du puits Kabis est mélangée à celle d’autres puits et alimente le réseau de distribution de Saint-Louis.
Lorsque l’eau n’est plus prélevée dans un puits, elle migre vers les autres puits. On peut supposer que l’eau du puits de l’aéroport fermé migre vers les puis de Saint-Louis-Neuweg, dont l’eau est mélangée et distribuée à Blotzheim.

Le mélange de l’eau de différents puits est une méthode courante pour baisser la teneur des polluants, mais il ne fait que reporter géographiquement le problème. En effet, l’eau n’étant plus prélevée dans un puits migre vers les autres puits. Voir sur la carte ci-dessus l’orientation des flèches rouges de l’aéroport vers la plaine de l’Au, vers les 2 puits de Neuweg, rue des Muguets (station de dénitratation) et rue des gravières (près de l’aire des gens du voyage).
Ce processus de mélange n’est pas stable et uniforme. Les teneurs varient selon la localisation des consommateurs par rapport aux puits et au réseau de distribution.
Les valeurs peuvent également varier en fonction de la saison et de la quantité de pluie.
Assainir un puits de captage c’est assainir l’eau souterraine. Opération fort couteuse et techniquement complexe.
Pour protéger les captages d’eau situés plus au nord-est, il faudrait continuer de pomper l’eau du puits de l’aéroport, fortement contaminé. La possibilité d’évacuer l’eau via une station d’épuration dépend de la teneur en PFAS et de l’incinération ou non des boues d’épuration.

L’ARS publiait tous les mois des teneurs en PFAS des eaux distribuées à la baisse, résultat du mélange des eaux de plusieurs puits, mais jusqu’à quand ?

« La pollution des eaux souterraines est un problème général et durable. Les collectivités locales doivent mettre en place un programme de sauvegarde de l’eau. La France et l’UE veulent interdire les PFAS dans la fabrication en 2027. »

 

Réactions citoyennes

Étonnamment, alors que nous avons affaire à un problème sanitaire et économique, les habitants des 3 Frontières ont peu ou pas réagi aux communiqués de Veolia, de l’ARS et de SLA. Alors les « écolos de service », vilipendés par ailleurs, prennent leur responsabilité et agissent en informant et lancent des actions médiatiques.

Recherche des responsabilités

Chaque pollution impacte l’environnement au sens large et ceux qui y vivent et en dépendent. Elle a des effets sur l’écosystème, mais également sur l’économie et la santé. Chaque pollution à une origine et donc un responsable. Elle entraîne des victimes qui sont privées de leur droit constitutionnel à vivre dans un environnement sain et paient les coûts de dépollution.

Pour que la recherche de responsabilité se fasse sérieusement, cad qu’il y ai enquête pour l’identification du ou des responsables de l’infraction, il faut qu’il y ait constitution de partie civile de ceux qui ont « intérêt à agir » et donc plainte contre X, en commençant par les élus responsables de structures de distribution d’eau, les consommateurs par le biais de leurs associations ou plus tard, les associations de défense de l’environnement.

Le convoi de l’eau – Alsace, du 18 au 20 mai 2024.

De Stocamine, où sont enterrés plus de 42000 tonnes de déchets hautement toxiques, au Parlement européen de Strasbourg, où se décident les politiques cadres sur l’eau, en passant par Fessenheim et le Ried, nous dessinons, à vélo, un autre avenir pour la planète et notre territoire, plus juste plus résilient, plus respectueux du vivant.
Nous, citoyens et citoyennes engagé.e.s, affirmons que la question de l’eau est un enjeu majeur des politiques européennes et doit être placée au centre du débat !
Convoi de l’eau – Alsace sur facebook

 L’EAU souterraine n’a pas de frontière

Les conséquences de la pollution aux PFAS sont importantes : effet sur la santé, dommages écologiques, contamination de l’eau (l’eau est un bien commun), impact économique (coûts élevés pour purifier l’eau et pour décontaminer les sols), dénaturation de l’eau par les traitements pour la rendre potable, …

« Ne sacrifions pas le bien-être et la santé de milliers de riverains de l’aéroport au profit d’intérêts à court terme et d’une vision dépassée du développement économique. »