« Le bruit d’un avion… alors que j’étais sur le point de m’endormir ». Un impact sur ma santé
Selon une étude publiée par le ministère de la Santé le mardi 22 juillet 2025, 1 Français sur 5 dort moins de 6 heures par nuit, ce qui est en dessous des recommandations de l’OMS pour un bon équilibre santé.
Des bruits intermittents d’une intensité de 45 dB(A) ou plus, comme le passage d’un avion, peuvent allonger le temps d’endormissement jusqu’à 20 minutes. Or, le décollage ou le passage de plusieurs avions après 23h00 au-dessus de nos maisons est encore trop fréquent. Surtout en période estivale, alors que les riverains aimeraient dormir les fenêtres ouvertes (niveau de bruit d’un avion au survol : LAmax : 65-75dBA)
Conséquences pour leur santé :
Perturbation du sommeil qui entraine fatigue et stress accrus durant la journée.
Altération de la qualité de vie.
Risques pour la santé, notamment troubles cardiovasculaires.
Notre dossier « Le bruit des avions rend malade »
L’ADRA demande plus de fermeté de la part de la DGAC et de l’Euroairport : arrêt total des décollages après 23h00 (heure piste), quels qu’en soit les motifs invoqués par les compagnies aériennes (comme par exemple des retards cumulés à chaque escale d’un avion). Cette interdiction s’applique depuis des années à Zürich et Genève.
Mesures urgentes !
Pour préserver la santé des riverains et la planète, seule une baisse du trafic aérien, et donc un arrêt de l’extension de l’aéroport, est envisageable. Car extension signifie encore davantage d’avions et de passagers, qui à terme implique encore une nouvelle extension… un cercle vicieux.
Rappel des revendications de l’ADRA.
Les plans d’extensions de l’Euroairport (Terminal, NLF, hôtel, …) sont inacceptables.
« L’aéroport ferait mieux de prendre en charge la totalité du coût financier de la dépollution des PFAS, afin de garantir une eau saine aux riverains. »