Une urbanisation qui ignore les dangers des nuisances aériennes

A l’occasion de la promotion d’un nouveau projet immobilier de 141 logements composés de maisons individuelle groupées et des immeubles collectifs en plein Plan de Gêne Sonore, PGS, à Bourgfelden, l’ADRA dénonce l’absence de lutte efficace contre les nuisances.

L’ADRA est choquée que les acteurs de ce projet passent sous silence les nuisances auxquelles les futurs riverains vont être exposés. Au contraire, le projet immobilier serait « sains, confortables, accessibles au plus grand nombre en respectant l’environnement naturel pour nous et pour les générations futures. ». L’Alsace du 8.11.2019. Et le respect des humains ?

Le promoteur et la ville profitent d’un document d’urbanisme obsolètes datant de 2004, le Plan d’Exposition au bruit, PEB, avant que celui-ci ne change vers 2021 et ignorent les avertissements du nouveau Plan de Gêne Sonore de décembre 2015.

L’enquête publique pour le Plan Local d’Urbanisme, PLU, de Saint-Louis a été clôturée hier. L’ADRA a donné son avis sur l’urbanisation des secteurs exposés aux nuisances aériennes. Les règles d’urbanisme sont faites pour protéger la population.

L’ADRA avait poussé depuis longtemps à la révision du PEB, puisque c’est lui qui s’impose aux PLUs, et qu’il convenait d’éviter d’augmenter la population exposée aux nuisances aériennes ! Par ailleurs on impose aux maires des schémas de développement urbains très ambitieux, avec une population qui devrait augmenter de 25% d’ici 2030. Normal que personne ne se presse pour actualiser le PEB.

Les futurs résidents peuvent toujours adhérer à l’ADRA, mais ça ne nous console pas vraiment.